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Randonnées sur BLOIS

14 mars 2014

https://www.dailymotion.com/video/xcz2ye_ya-layam-

https://www.dailymotion.com/video/xcz2ye_ya-layam-mohamed-ghaffour_music

«J’aime voir la gazelle du désert
observer son ombre quand tombe la nuit ;
je cherche sa proximité, mais elle s’éloigne et me fuit. 

Cette gazelle, infidèle au serment
Refuse la compagnie du voisin.
Elle se complaît dans la fierté
Elle cultive l’arrogance ;
Grisée par sa beauté
Elle ne concède rien.
Je la courtise, elle me dédaigne ;
Je sollicite l’échange de propos
Elle rejette ma demande.
Puis, elle me couvre de reproches 
Alors le cœur exulte
Car son reproche éteint mes brûlures. »

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13 mars 2014

Les degats des mots

13 mars 2014

Les dégats des mots

 

       

                                                              Les-degats-des-mots.jpg

 

 

On rapporte d après un Hadith que : « Le silence est une sagesse mais rares sont ceux qui la pratiquent. »

 

Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit dans un hadith : « La foi d un serviteur n acquiert la droiture que si son cœur est droit et le coeur ne peut acquérir la droiture que si la langue est droite. »1

 

Moua’dh Ibn Jabal -qu’Allah l’agrée- demanda au Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- « Ô envoyé de Dieu, serons nous jugés pour nos paroles? Et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui répondit O Ibn Jabal! C’est la moisson de la langue qui jette le plus souvent les gens dans l’Enfer! »

 

On a dit a ‘Issa (Jésus) -‘aleyhi sallam- : « Montre nous une œuvre qui nous fait entrer au Paradis ?

 

Il leur répondit :"Ne parlez jamais"

 

On lui dit : "Mais on ne peut pas se retenir de parler."

 

Il leur dit : "Alors parlez pour dire du bien". »

 

 

Et dans les traditions des Compagnons du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- on rapporte que Abou Bakr -qu’Allah l’agrée- mettait une petite pierre dans sa bouche, pour s empêcher de parler, et il disait en faisant allusion a sa langue : « C’est elle qui me fait engager dans les sentiers dangereux. »

 

AbdAllah Ibn Mass’oud -qu’Allah l’agrée- a dit : « Par Allah, qui, il n y a d’autres divinités que Lui, nul organe n a besoin d être emprisonné plus que la langue qui est déjà derrière derrière 2 obstacles; les lèvres et les dents ! »

 

Tawuss -qu’Allah l’agrée- a dit : « Ma langue est un lion, si je le libère, elle me dévorera. »

 

« Il n y a rien dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l un d eux ordonne la charité, une bonne action, ou une grande réconciliation entre les gens. Et quiconque le fait, cherchant l 'agrément de Dieu, a celui la Nous donnerons bientôt une récompense »

(Coran 4/114.)

 

Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Heureux est celui qui retient le surplus de sa langue et dépense le surplus de son argent. 

 

Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Un homme profère un mot pour faire rire les gens de l'assemblée, et par ce mot il chute dans l Enfer plus loin qu'une étoile. »

 

Il a dit également: « L’homme prononce un mot qui provoque la satisfaction de Dieu ,il ne pensait pas que ce mot atteindrait ce qu'il a atteint et Dieu lui accorde ,par ce mot Sa satisfaction jusqu’au jour du jugement, de même ,un homme prononce un mot qui provoque la colère de Dieu ;il ne croit pas qu’il atteindrait ce qu'il a atteint, et Dieu lui inflige par ce mot Son courroux jusqu’au jour du jugement. 

 

 

le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit aussi : « Quand un homme parlant (a un autre) de quelque chose, une fois prononcée sa parole devient un dépôt (pour celui qui la entendu). »

 

Quant a l'indécence, le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « L indécence et le langage cru (la ou il faut être pudique) sont 2 branches parmi celles de l hypocrisie. »

 

 

le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « La parole entre vous est un dépôt. »

 

Il -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit aussi : « Quand un homme parlant (a un autre) de quelque chose, une fois prononcée sa parole devient un dépôt (pour celui qui la entendu). »

 

Al Hassan -qu’Allah lui fasse Miséricorde- disait : « Divulguer le secret de ton frère, c'est le trahir. »

 

Dieu dit dans le coran:

 

« O vous qui croyez! Soyez fidèles a vos engagements (pactes) »

(Coran, 5/1)

 

 

Et le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Trois choses font de quelqu'un  un hypocrite même s'il jeune, fait sa prière et se dit musulman: Quand il parle il ment, quand il promet il n’honore pas sa promesse et si on lui confie un dépôt il trahit. »

 

 

Et le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Tout ce qui appartient a un musulman est illicite pour les autres musulmans son sang, ses biens son honneur »

 

 

 

 

le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Prenez garde a la médisance, elle est plus dangereuse que l adultère, car l homme s'il commet l'adultère peut se repentir et a Dieu, d accepter son repentir, alors que le médisant ne serait pardonné par Dieu que lorsque celui qu’il a médit lui aurait pardonné »

 

 

« Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a entendu un homme dire a son ami : "Celui ci est mort comme un chien".

 

Après cela alors que les hommes étaient avec le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- passant devant une charogne, il leur dit : "Dévorez-la!"

 

Ils ont dit, O Envoyé de Dieu, allons nous manger une charogne?

 

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur a dit: "Ce que vous avez mangé de votre frère (par diffamation et médisance) était plus puant que cette charogne. »

1 Rapporté par Ibn Abi dounia dans son livre "le silence" ainsi que al-Kharati dans son livre « Makarimou Al-Akhlaq » avec une chaine faible.

 

 

                                                                    

                                                                                      Les-vertus-du-verset-du-Trone.jpg       

                                                                                

 

 

 

   Les vertus du verset du Trône

 

Par l’imam Ibn Kathir

 

 

Introduction

 

 

Ceci est le verset du Trône (Al-Kursî) dont les vertus sont énormes. Selon le Hadîth authentique, que le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- le qualifie du plus grand verset du Livre d’Allah. L’imâm Ahmad rapporta, selon ‘Ubay Ibn Ka’b -qu’Allah l’agrée-, que le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- lui demanda :


«
Quel est le plus grand verset du Livre d’Allah ? »

Il répondit : « Allah et Son Messager le savent mieux ».


Le Prophète
-salla Allahou ‘alayhi wa salam- répéta sa question plusieurs fois avant qu’Ubay -qu’Allah l’agrée- dise : « Le verset du Trône ». Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- lui dit :

 

« Mes félicitations pour ton savoir Ô Aba l-Mundhir ! Par Celui qui détient mon âme dans Sa main, ce verset a une langue et deux lèvres qui glorifient le Souverain au pied du Trône »

 

Rapporté par Muslim qui n’a pas cité à partir des propos du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- quand il a dit : « Par Celui qui détient mon âme dans sa main ».

 

L’Imâm Ahmad rapporta qu’Abû Ayyub -qu’Allah l’agrée- dit qu’il avait des dattes et que la Ghul venait toujours les prendre, il se plaignit auprès du Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- lui dit :


«
Quand tu la verras la prochaine fois, dis-lui, Au Nom d’Allah, réponds au Messager d’Allah ».


Abû Ayyub poursuivit son récit en disant que quand la Ghul revint, il lui répéta les propos du Prophète et il réussit à la capturer. Elle l’implora et lui promit de ne plus revenir. Abû Ayyub la relâcha et se rendit chez le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- qui lui demanda :


«
Qu’a fait ta prisonnière ? »


Il dit : «
Je l’ai capturée deux ou trois fois et chaque fois elle me promet de ne plus revenir et de venir te voir, alors je la relâche ? »


Le Prophète
-salla Allahou ‘alayhi wa salam- lui dit :


«
Elle retournera ».

Abû Ayyub -qu’Allah l’agrée- dit : « Je l’ai capturée de nouveau et elle m’a demandé de la relâcher en promettant de m’enseigner quelque chose qui écartera tout mal de moi, le verset du Trône ».


Abû Ayyub -qu’Allah l’agrée- se rendit chez le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- et lui fit part de l’histoire. Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- lui dit :


«
Elle t’a dit la vérité en dépit qu’elle est une menteuse ». {Rapporté par At-Tirmidhi dans les vertus du Qurân et le qualifia de Hadîth faible}


La
Ghul pour les Arabes est un Jinn qui apparaît la nuit.

 

Al-Bukhârî rapporta une histoire similaire selon un récit d’Abî Hurayra -qu’Allah l’agrée-. Dans son livre sur les vertus du Qurân et dans la description de Chaytân. Abû Hurayra -qu’Allah l’agrée- dit :

 

Le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- me chargea de garder la zakât de Ramadân. Un homme vin et se mit a prendre de la nourriture, je l’ai saisi et lui dis :

« Je vais te prendre au Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam-. »


Il me dit : « 
Laisse-moi, je suis démuni, j’ai des enfants et je suis dans le grand besoin. »


Je le relâchai et le lendemain le Prophète me demanda :


«
Qu’a fait ton prisonnier hier ? »


Je lui dis : « 
Ô Messager d’Allah ! Il s’est plait de son besoin et celui de ses enfants, alors j’ai eu pitié de lui et je l’ai relâché. »

Le Messager d’Allah
-salla Allahou ‘alayhi wa salam- dit : « C’est un menteur et il reviendra ».

 

Je sus alors qu’il reviendrait puisque le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- le dit. Je l’attendis et quand il revint, il se mit à prendre de la nourriture. Je le capturai et lui dis :

« Je vais te prendre chez le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam-. »

Il me dit : « Laisse-moi, j’ai des enfants et je suis dans le grand besoin ; je te promet de ne plus revenir. »


J’eus pitié de lui et je le relâchai. Le lendemain, Le Prophète
-salla Allahou ‘alayhi wa salam- me demanda :


«
Qu’a fait ton prisonnier hier ? »


Je lui dis : « 
Ô Messager d’Allah ! Il s’est plaint de son besoin et celui de ses enfants, alors j’eus pitié de lui et je l’ai relâché. »


Le Messager d’Allah
-salla Allahou ‘alayhi wa salam- dit : « C’est un menteur et il reviendra ».


Je le surveillai pour la troisième fois et il revint, il se mit a prendre de la nourriture. Je le capturai et lui dis :


« 
Je vais te prendre chez le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- et c’est la troisième et dernière fois, tu m’as promis de ne plus revenir, mais tu reviens tout le temps. »

Il me dit : « Laisse-moi te dire des paroles qui te seront utiles. »


Je lui demandai : « 
De quoi s’agit-il ? »


Il dit : « 
Quand tu veux te coucher le soir, lis le Âyatu l-Kursî à partir de :
« Allah ! Point de divinité à part Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même «
Al-Qayyûm » » jusqu’à la fin, Allah désignera un gardien qui demeurera près de toi et aucun diable ne pourra s’approcher de toi jusqu’au matin. » Alors, je le relâchai.

Le lendemain, le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- me demanda : « Qu’a fait ton prisonnier hier ? ».


Je lui dis : « 
Ô Messager d’Allah ! Il m’a dit qu’il m’enseignera des paroles qui me seront utiles par la volonté d’Allah, alors je l’ai relâchai. »


Il
-salla Allahou ‘alayhi wa salam- me demanda : « Et quelles sont ces paroles ? »


Je dis : « 
Il m’a dit de lire Âyatu l-Kursî à partir de « Allah ! Point de divinité à part Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même « Al-Qayyûm » » jusqu’à la fin au moment ou je veux me coucher le soir, Allah désignera un gardien qui demeurera près de mois et aucun diable ne pourra s’approcher de moi jusqu’au matin. » [Les compagnons du temps du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- étaient toujours disposées à faire le bien.] Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- dit à Abi Hurayra :

 

« C’est un menteur, mais il t’a dit la vérité. Connais-tu la personne avec laquelle tu traitais depuis trois jours, ô Abâ Hurayra ? »


Il répondit : «
Non »


Il lui dit : «
C’est un diable ».


{Rapporté aussi par
An-Nasâ°î dans le « jour et la nuit »}

 

 

 

Le Plus honorable des noms d’Allah dans Âyatu l-Kursî

 

L’Imâm Ahmad rapporta qu’Asmâ bint Yazîd ibn As-Sakan -qu’Allah l’agrée-dit :

 

J’entendis le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- dire ces deux versets :

 

« Allah ! Point de divinité à part Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même « Al-Qayyûm » » et : « Alif Lâm Mîm, Allah ! Point de divinité à part Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même « Al-Qayyûm » » en disant qu’ils contenaient le plus honorable des noms d’Allah »


{Rapporté aussi par
Abî Dawud, At-Tirmidhi et Ibn Mâja. At-Tirmidhi le qualifia de récit authentique.}


Selon
Ibn Mardawayh, Abî Umâma -qu’Allah l’agrée- rapporta que le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- dit :

 

« Le Nom d’Allah le plus grand et le plus honorable par lequel Il répond à tous les appels se trouve dans trois surat : La Vache, la Famille de Imrân et Tâha ».

 

Hichâm, le prédicateur de Damas, dit que le nom est cité dans le verset de la Vache qui dit :
« 
Allah ! Point de divinité à part Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même « Al-Qayyûm » »


Dans celle de la famille d’
‘Imrân :


« 
Alif Lâm Mîm, Allah ! Point de divinité à part Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même « Al-Qayyûm » »


Et dans celle de
Tâha : « Et les visages s’humilieront devant Le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même « Al-Qayyûm » ».

 

 

 

 

Ce verset se compose de dix phrases arabes complètes :

 

1) Allah -ta’ala- dit : « Allah ! Point de divinité à part Lui » Il s’agit d’une information qu’Allah est l’Unique divinité pour toutes les créatures.

 

2) Allah -ta’ala- dit : « Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même « Al-Qayyûm » » c’est-à-dire Celui qui tire Sa vie de Lui-même, Qui ne meurt point et sur Qui dépendent toutes les créatures. Tous les êtres ont besoin de Lui et Il n’a pas besoin d’eux. Rien ne subsiste sans Lui. Allah dit : «  Et parmi Ses signes le ciel et la terre sont maintenus par Son ordre ».

 

3) Allah -ta’ala- dit : « Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent » c’est-à-dire que rien ne Lui manque, Il n’est pas sujet au sommeil, à l’inconscience ou à l’ignorance à l’égard de Ses créatures. Il est plutôt conscient et contrôle tout ce qu’une âme gagne. Il témoigne de toute chose, rien n’échappe à Son Omnipotence et aucun secret ne peut se dissimuler à Son savoir. Ce qui fait de Lui Celui qui subsiste par Lui-même est le fait qu’Il ne succombe jamais à la somnolence et au sommeil. Par conséquent, Allah dit « ne Le saissisent » ce qui signifie qu’Il n’est pas pris par la somnolence et le sommeil. « Ni sommeil » car il est plus fort que la somnolence.

 

Abû Mûssâ -qu’Allah l’agrée- dit : « Dans un sermon, le Messager d’Allah -salla Allahou ‘alayhi wa salam- dit en quatre mots qu’Allah : « Ne dort jamais, Sa Majesté ne peut subir le sommeil, Il fait descendre et monter la balance, les actes de la nuit avant ceux du jour. Son voile est une lumière ou un feu, si le voile est levé, les rayons de Son visage brûleraient les créatures que Sa vue touche. ». »

 

4) Allah -ta’ala- dit : « A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. ». Il nous informe ici qu’Il est le Souverain de Ss serviteurs qui forment une partie de Sa Royauté et qui sont sous Son pouvoir et Son autorité. Allah dit à cet effet : « Tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre se rendront auprès du Tout Miséricordieux, (sans exception), en serviteurs. Il les a certes dénombrés et bien comptés. Et au Jour de la Résurrection, chacun d’eux se rendra seul auprès de Lui. »

 

5) Allah -ta’ala- dit : « Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? » ce sens est similaire a celui du verset dans lequel Allah dit : « Et que d’Anges dans les cieux dont l’intercession ne sert à rien, sinon qu’après qu’Allah l’aura permis, en faveur de qui Il veut et qu’Il agrée. » et aussi : « Et ils n’intercèdent qu’en faveur de ceux qu’Il a agrées. » Ceci traduit la Grandeur et la Majesté d’Allah, personne n’ose intercéder pour quelqu’un sans Sa permission de faire autant. Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- « Je viens au-dessous du Trône et je me prosterne, Il me laisse tant qu’Il veut avant de me dire : Lève ta tête, parle et tu seras entendu, intercède et ton intercession sera acceptée. Puis, Il m’accordera une proportion que je fais entrer au Paradis. »

 

6) Allah -ta’ala- dit : « Il connaît leur passé et leur futur » ceci est une preuve que le Savoir d’Allah contourne toutes les créatures, leur passé, leur présent et leur futur. Allah dit par ailleurs au sujet des Anges : «  Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. A Lui tout ce qui devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n’oublie rien. »

 

7) Allah -ta’ala- dit : « Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut » c’est-à-dire que personne n peut acquérir une partie du savoir divin hormis ce qu’Allah autorise. Il est aussi possible que cette phrase signifie que les créatures ne savent rien en ce qui concerne les attributs et les qualités d’Allah sauf ce qu’Il permet. Il dit à ce propos : « Alors qu’eux-mêmes ne Le cernent pas de leur science. »

 

8) Allah -ta’ala- dit : « Son Kursî déborde les cieux et la terre. » dans son exégèse, Wakia rapporta qu’Ibn ‘Abbâs -ta’ala- dit que le Kursî est l’emplacement des pieds et que personne ne peut estimer le Trône a sa juste valeur.

 

Al-Hakîm rapporta aussi ce récit dans son ‘Mustadrak’ et l’attribua à Ibn ‘Abbâs qui l’attribua pour sa part au Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- Il le qualifia d’authentique a condition qu’Al-Bukhârî et Muslim le confirment, mais ces derniers ne le rapportèrent pas dans leurs recueils.

 

Adh-Dhahâk rapporta qu’Ibn ‘Abbâs dit : « Si les sept cieux et les sept terres étaient aplanis et mis cote à côté, leur dimension ne représentera qu’un anneau dans le désert en comparaison avec le Kursî. »

 

Abû Bakr ibn Mardawayh rapporta qu’Abû Dharr Al-Ghifâri s’enquit auprès du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- sur le Kursî. Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- lui dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa main, les sept cieux et les sept terres ne sont qu’un anneau jeté dans le désert en comparaison avec le Kursî ; les mérites du Trône sur le Kursî sont ceux du désert sur l’année. ».

 

9) Allah-ta’ala- dit : « Dont la garde ne Lui coûte aucune peine » c’est-à-dire que la préservation des cieux et de la terre et ce qui se trouve entre eux ne constitue pas une charge pour Lui. Au contraire, la protection de la création est une tache facile pour Allah, car Allah est Le Pourvoyeur de la subsistance a toutes Ses créatures et le Surveillant de toute chose, rien n’échappe a Son savoir et rien ne constitue un secret pour Son Omnipotence. Tout est insignifiant et modeste devant Lui et tout dépend totalement de Lui. Il ne dépend de rien et c’es Lui qui mérite toutes les louanges, c’est Lui qui fait toute chose selon Sa volonté absolue. Il ne répond à personne dans ce qu’Il fait et toutes les créatures répondent à Lui. Tout est soumis à Son Pouvoir suprême et Sa conscience universelle. Il est le Très-Haut, Le Grand et il n’y a nulle divinité en dehors de Lui, Il est le Seigneur Unique.

 

10) Allah -ta’ala- dit : « Et Il est le Très-Haut, Le Très Grand »  Ces versets et d’autres qui comportent les même sens ainsi que les Hadîth sahîh doivent être traités de la même manière dont les traitèrent ceux de la première génération du Salaf, c’est-à-dire qu’il faut les accepter sans comparaison ni similitude.

 

 

                                

 

13 mars 2014

Lieux et monuments Dolmen de la Pierre Levée

 

Lieux et monuments 

 

      

marche du 13 03 fossé la chapelle3

marche du 13 03 la chapelle Vendomoise 24 Km

marche du 13 03 la chapelle1

marche du 13 03 la chapelle2

marche du 13 03 la chapelle3

12 mars 2014

Les Adeptes de l'Emir Abdel Kader

Au coeur de la civilisation musulmane, ils sont d’éminents soufis, depuis 15 siècles, à avoir adopté un mode de vie lié à l’essentiel: l’approfondissement du sens islamique de l’existence, fondé sur le licite et l’entraide. Notre nourriture, nos vêtements, nos paroles et nos actes, nos biens, doivent avoir une base licite. Croire c’est être vertueux, se garder de toute action immorale et penser à autrui nécessiteux. Dans ce sillage, la vie mystique est la plus haute. Elle s’attache au vrai et non pas à l’éphémère et aux ambitions démesurées.
Ibn Arabi, selon la plupart des soufis, est un des grands visionnaires mystiques de l’Islam. Le plus grand des maîtres: el-Cheikh el-Akbar. Il est celui qui a vécu et pensé intensément le Divin, la prophétie, les saints, l’universel, l’ouverture foncière sur le vrai sens de la vie tourné vers l’au-delà et le comportement licite et juste en ce bas monde, pour mériter l’élévation. Le Coran rappelle que l’existence est une question sérieuse. Les hypocrites, les dénégateurs et les injustes sont les perdants. Chaque croyant doit faire son examen de conscience pour se conformer à une vie sage. Les maîtres spirituels sont des guides en la matière.
Attitude de vie exprimée en des centaines d’ouvrages, dont le chef-d’oeuvre Le Livre des illuminations spirituelles de La Mecque, Kitab al futuhat al makiya, est un immense et magnifique texte de près de trois mille pages pour comprendre ce que sont les valeurs religieuses et la vertu musulmane. L’Emir Abdelkader Al Djazaïri, notre modèle, grand maître du bel agir, al-Ihsan, pour la première fois, au XIX e siècle, a fait éditer nombre des manuscrits d’Ibn Arabi, qui étaient oubliés à Konya en Turquie, dans la bibliothèque de la Zaouïa d’un autre grand soufi Djalal Din Rumi.
C’est un signe du génie algérien et de l’attachement du peuple aux valeurs spirituelles et à la connaissance que d’avoir fait revivre cette oeuvre. Les grands maîtres soufis, comme l’Emir Abdelkader, Abderrahmane Thaâlibi, Ahmed Benyoucef, Abu Medyan et Ahmed Tidjani, et tant d’autres, furent d’exemplaires savants, patriotes et éducateurs hors pair, rempart contre les dérives de toutes natures, les idolâtres, les envahisseurs, les despotes et les corrompus.
A notre époque si trouble, perturbée par la logique déshumanisante du marché et la lutte pour les biens éphémère de ce monde, il est plus que salutaire de se souvenir de ces figures spirituelles musulmanes, d’Ibn Arabi à l’Emir Abdelkader, qui s’attachent au Vrai, à l’éternité et à la sagesse, sans tourner le dos au monde, car leur sens des responsabilités, leur amour de la patrie et le sens du bien commun, étaient une noble réalité.

Ibn Arabi et l’Emir Abdelkader, en sachant qu’être musulman est une chance et un privilège incomparable, posent le respect de la dignité des Hommes et l’égalité universelle des êtres comme essentielle. La différence entre les êtres se situe pour eux autant au niveau de la foi que des actes, entre ceux qui ont commis de mauvaises actions et ceux qui en ont accompli de bonnes. La communauté des musulmans, l’Umma, est la meilleure de toute l’humanité, à condition qu’elle pratique la commanderie du bien. Ces deux maîtres ajoutent que l’intercession de la Miséricorde divine n’est pas exclusive, tout en s’adressant d’abord aux musulmans; car ce sont eux les croyants, lorsqu’ils sont sincères, suivent le Sceau des prophètes sur la base de l’adoration pure du Dieu Unique, ne vivent que de biens licites et pratiquent l’entraide.

Par le bel agir, l’ihsan, et par la prime nature, la Fitra, l’être humain croyant porte en lui la possibilité de participer à l’élévation de la condition humaine et de recevoir la miséricorde.
Ibn Arabi a exprimé sa vision de la responsabilité humaine avec clarté: «O toi qui cherches le chemin qui conduit au secret, reviens sur tes pas, car c’est en toi que se trouve le secret tout entier». Mais le soi ne peut être positif que s’il s’installe dans l’entraide et l’ouvert: «L’idole de tout homme, c’est son ego.» Mettre fin à l’égoïsme et à l’illicite devrait être une des premières exigences des êtres de foi. L’Emir Abdelkader a donné l’exemple en matière de droiture et de justice. Etre équitable, généreux, pratiquer la solidarité n’est pas un acte anodin: c’est l’acte salutaire qui permet de s’approcher de la vérité.

Dans un célèbre passage, spiritualiste, Ibn Arabi évoque le dépassement des différences: «Mon cœur est devenu apte à recevoir tous les êtres, c’est une prairie pour les gazelles et un temple pour les priants, une maison pour les idoles, et la Kaaba de ceux qui en font le tour, les tables de la Torah et les feuillets du Coran. Je pratique la religion de l’amour (…) Partout c’est l’amour qui est ma religion et ma foi.». La vie et l’œuvre de ce mystique universel illustrent l’élévation de la foi en Islam, qui ne dilue pas les différences culturelles et cultuelles, mais les respecte. Ibn Arabi et l’Emir Abdelkader appellent l’être humain à l’humilité et au licite, comme voie essentielle, pour accéder à la paix de la conscience et la compréhension de la destinée. Le comportement juste, vertueux, honnête, optimiste, permet de répondre à ce qui est attendu de l’être humain.

Il s’agit d’approfondir notre humanité et d’accéder à la sagesse, dans la vigilance, en sachant que la vie est une mise à l’épreuve. Le cheminement pour devenir pleinement vertueux s’accomplit par le raisonnement et la foi, deux dimensions liées. La rencontre, rapportée entre deux grands figures de la civilisation musulmane, en l’occurrence Ibn Rochd (Averroès) et Ibn Arabi, originaire de Murcie, est, à ce sujet, fort significative: «Je me rendis un jour, à Cordoue, chez le cadi Abû I-Walîd Ibn Rochd [Averroès]; ayant entendu parler de l’illumination que Dieu m’avait octroyée, il s’était montré surpris et avait émis le souhait de me rencontrer. Mon père, qui était l’un de ses amis, me dépêchera chez lui sous un prétexte quelconque. A cette époque j’étais un jeune garçon sans duvet sur le visage et sans même de moustache. Lorsque, je fus introduit, il [Averroès] se leva de sa place, manifesta son affection et sa considération, et m’embrassa. Puis il me dit: «Oui.» A mon tour, je dis: «Oui.»
Sa joie s’accrut en voyant que je l’avais compris. Cependant, lorsque je réalisai ce qui avait motivé sa joie, j’ajoutai: «Non.» Il se contracta, perdit ses couleurs, et fut pris d’un doute: «Qu’avez-vous donc trouvé par le dévoilement et l’inspiration divine? Est-ce identique à ce que nous donne la réflexion spéculative?» Je répondis: «Oui et non; entre le oui et le non, les esprits prennent leur envol, et les nuques se détachent!»» Par la réponse d’Ibn Arabi, on comprend que l’intuition de l’âme, la sensibilité du cœur, la foi sont d’un autre ordre que la raison qui la complète. La foi dépasse la raison, notamment en ce qui concerne la possibilité de l’accès à la sagesse et le rapport à l’invisible, à l’au-delà. D’où le «non». Sans que la raison soit réfutée, d’où le «oui et non».

Dans ce débat se résument tous les enjeux du rapport vital entre la foi et la raison, la logique et le sens. Le cœur, temple de la foi, élève l’âme, la raison, outil dont est doté l’humain, élève la condition humaine. Chacune vise à sa manière l’élévation. L’acte de penser n’est pas opposé à celui de croire. Ils sont complémentaires, ayant pour tâche tous deux de prendre conscience des devoirs et des droits humains, et de les mettre en relation, de manière à garder une perspective objective sur le sens de l’existence. Averroès et Ibn Arabi considèrent que s’ouvrir au monde dans la vigilance est le bon moyen de connaître les créatures: par l’œuvre d’art, on connaît l’artisan, le Créateur. Il s’agit de dépasser les limites et les conditions imposées par la subjectivité. Une vie qui n’est pas basée sur le licite et l’intérêt général est une vie gâchée.
Averroès et Ibn Arabi montrent que non seulement le Coran invite à la connaissance, mais encore qu’il en fait une condition pour que les musulmans soient des hommes exemplaires. Assumer dans le monde nos responsabilités est impératif, en consolidant la foi au Dieu Unique, le Créateur qui, par le Coran, a révélé sa Parole, son dernier avertissement. Le Rappel pour la dernière phase de l’histoire de l’humanité. La pensée d’Ibn Arabi, comme celle de l’Emir Abdelkader, et tous les maîtres de l’Ihsan, est d’actualité; elle aide à faire face à la nécessité de vivre de manière vraie, responsable, juste. Pour Averroès, la raison est essentielle. Pour Ibn Arabi la vraie connaissance concerne l’invisible, l’au-delà, sans nier la valeur du rationnel. La foi et la raison liées devraient permettre de préserver l’être humain de tout acte déraisonnable et illicite. L’accueil de la raison, de l’universel et la recherche du permanent plutôt que l’éphémère, sont des actes clés.

Raisonner c’est accueillir le risque du vivre, l’étrangeté de la vie, de manière responsable, en faisant le lien. Une raison qui n’est pas hospitalière aux secrets du coeur et à l’au-delà du monde, qui ne fait pas le lien, est en rupture avec ce qui est requis de la Révélation et de la condition humaine. La conscience de tout musulman doit être guidée par la crainte de Dieu et la recherche réfléchie du bien commun, telle est la leçon qu’Ibn Arabi et l’Emir Abdelkader et tant de maîtres soufis ont léguée.

Ibn Arabi, conscient du degré spirituel qu’il avait atteint, avait pour souci de maintenir vivant un point de contact entre la raison et la foi, entre le visible et l’invisible. Il s’agissait, pour ce pôle de la connaissance mystique, d’approfondir la foi, afin de rester en communication avec le Prophète (Qsssl). La foi comme acte de confiance et l’acte de raisonner comme comportement que l’on doit prendre pour assumer la vie. Il était un mystique pris par le souci de suivre les traces du Prophète (Qsssl), le modèle par excellence, l’Homme total.
Les nombreux maîtres soufis algériens, maîtres de l’heure, fondateurs et insurgés, à travers les siècles, à l’image héroïque de l’Emir Abdelkader, qui ont combattu pour défendre la communauté, l’éclairer et l’éduquer sur le chemin de la droiture et de l’esprit chevaleresque, ont oeuvré avec abnégation. Ibn Arabi l’Andalou, était l’un deux, sillonnant le Maghreb, échangeant avec ses frères soufis et enseigna à Béjaïa et Tlemcen au XIIe siècle.

Cet héritage spirituel, d’Ibn Arabi à l’Emir Abdelkader, dont le fondement est le Coran, Rappel révélé pour la dernière phase de l’histoire de l’humanité, et la Sunna, première mise en oeuvre, est l’alpha et l’oméga de tout vrai croyant. Source d’inspiration pour garder confiance en soi et forger une société juste, forte et digne, face aux défis éthiques de notre temps.
Photo : Au coeur de la civilisation musulmane, ils sont d’éminents soufis, depuis 15 siècles, à avoir adopté un mode de vie lié à l’essentiel: l’approfondissement du sens islamique de l’existence, fondé sur le licite et l’entraide. Notre nourriture, nos vêtements, nos paroles et nos actes, nos biens, doivent avoir une base licite. Croire c’est être vertueux, se garder de toute action immorale et penser à autrui nécessiteux. Dans ce sillage, la vie mystique est la plus haute. Elle s’attache au vrai et non pas à l’éphémère et aux ambitions démesurées.
Ibn Arabi, selon la plupart des soufis, est un des grands visionnaires mystiques de l’Islam. Le plus grand des maîtres: el-Cheikh el-Akbar. Il est celui qui a vécu et pensé intensément le Divin, la prophétie, les saints, l’universel, l’ouverture foncière sur le vrai sens de la vie tourné vers l’au-delà et le comportement licite et juste en ce bas monde, pour mériter l’élévation. Le Coran rappelle que l’existence est une question sérieuse. Les hypocrites, les dénégateurs et les injustes sont les perdants. Chaque croyant doit faire son examen de conscience pour se conformer à une vie sage. Les maîtres spirituels sont des guides en la matière.
Attitude de vie exprimée en des centaines d’ouvrages, dont le chef-d’oeuvre Le Livre des illuminations spirituelles de La Mecque, Kitab al futuhat al makiya, est un immense et magnifique texte de près de trois mille pages pour comprendre ce que sont les valeurs religieuses et la vertu musulmane. L’Emir Abdelkader Al Djazaïri, notre modèle, grand maître du bel agir, al-Ihsan, pour la première fois, au XIX e siècle, a fait éditer nombre des manuscrits d’Ibn Arabi, qui étaient oubliés à Konya en Turquie, dans la bibliothèque de la Zaouïa d’un autre grand soufi Djalal Din Rumi.
C’est un signe du génie algérien et de l’attachement du peuple aux valeurs spirituelles et à la connaissance que d’avoir fait revivre cette oeuvre. Les grands maîtres soufis, comme l’Emir Abdelkader, Abderrahmane Thaâlibi, Ahmed Benyoucef, Abu Medyan et Ahmed Tidjani, et tant d’autres, furent d’exemplaires savants, patriotes et éducateurs hors pair, rempart contre les dérives de toutes natures, les idolâtres, les envahisseurs, les despotes et les corrompus.
A notre époque si trouble, perturbée par la logique déshumanisante du marché et la lutte pour les biens éphémère de ce monde, il est plus que salutaire de se souvenir de ces figures spirituelles musulmanes, d’Ibn Arabi à l’Emir Abdelkader, qui s’attachent au Vrai, à l’éternité et à la sagesse, sans tourner le dos au monde, car leur sens des responsabilités, leur amour de la patrie et le sens du bien commun, étaient une noble réalité.

Ibn Arabi et l’Emir Abdelkader, en sachant qu’être musulman est une chance et un privilège incomparable, posent le respect de la dignité des Hommes et l’égalité universelle des êtres comme essentielle. La différence entre les êtres se situe pour eux autant au niveau de la foi que des actes, entre ceux qui ont commis de mauvaises actions et ceux qui en ont accompli de bonnes. La communauté des musulmans, l’Umma, est la meilleure de toute l’humanité, à condition qu’elle pratique la commanderie du bien. Ces deux maîtres ajoutent que l’intercession de la Miséricorde divine n’est pas exclusive, tout en s’adressant d’abord aux musulmans; car ce sont eux les croyants, lorsqu’ils sont sincères, suivent le Sceau des prophètes sur la base de l’adoration pure du Dieu Unique, ne vivent que de biens licites et pratiquent l’entraide.

Par le bel agir, l’ihsan, et par la prime nature, la Fitra, l’être humain croyant porte en lui la possibilité de participer à l’élévation de la condition humaine et de recevoir la miséricorde.
Ibn Arabi a exprimé sa vision de la responsabilité humaine avec clarté: «O toi qui cherches le chemin qui conduit au secret, reviens sur tes pas, car c’est en toi que se trouve le secret tout entier». Mais le soi ne peut être positif que s’il s’installe dans l’entraide et l’ouvert: «L’idole de tout homme, c’est son ego.» Mettre fin à l’égoïsme et à l’illicite devrait être une des premières exigences des êtres de foi. L’Emir Abdelkader a donné l’exemple en matière de droiture et de justice. Etre équitable, généreux, pratiquer la solidarité n’est pas un acte anodin: c’est l’acte salutaire qui permet de s’approcher de la vérité.

Dans un célèbre passage, spiritualiste, Ibn Arabi évoque le dépassement des différences: «Mon cœur est devenu apte à recevoir tous les êtres, c’est une prairie pour les gazelles et un temple pour les priants, une maison pour les idoles, et la Kaaba de ceux qui en font le tour, les tables de la Torah et les feuillets du Coran. Je pratique la religion de l’amour (…) Partout c’est l’amour qui est ma religion et ma foi.». La vie et l’œuvre de ce mystique universel illustrent l’élévation de la foi en Islam, qui ne dilue pas les différences culturelles et cultuelles, mais les respecte. Ibn Arabi et l’Emir Abdelkader appellent l’être humain à l’humilité et au licite, comme voie essentielle, pour accéder à la paix de la conscience et la compréhension de la destinée. Le comportement juste, vertueux, honnête, optimiste, permet de répondre à ce qui est attendu de l’être humain.

Il s’agit d’approfondir notre humanité et d’accéder à la sagesse, dans la vigilance, en sachant que la vie est une mise à l’épreuve. Le cheminement pour devenir pleinement vertueux s’accomplit par le raisonnement et la foi, deux dimensions liées. La rencontre, rapportée entre deux grands figures de la civilisation musulmane, en l’occurrence Ibn Rochd (Averroès) et Ibn Arabi, originaire de Murcie, est, à ce sujet, fort significative: «Je me rendis un jour, à Cordoue, chez le cadi Abû I-Walîd Ibn Rochd [Averroès]; ayant entendu parler de l’illumination que Dieu m’avait octroyée, il s’était montré surpris et avait émis le souhait de me rencontrer. Mon père, qui était l’un de ses amis, me dépêchera chez lui sous un prétexte quelconque. A cette époque j’étais un jeune garçon sans duvet sur le visage et sans même de moustache. Lorsque, je fus introduit, il [Averroès] se leva de sa place, manifesta son affection et sa considération, et m’embrassa. Puis il me dit: «Oui.» A mon tour, je dis: «Oui.»
Sa joie s’accrut en voyant que je l’avais compris. Cependant, lorsque je réalisai ce qui avait motivé sa joie, j’ajoutai: «Non.» Il se contracta, perdit ses couleurs, et fut pris d’un doute: «Qu’avez-vous donc trouvé par le dévoilement et l’inspiration divine? Est-ce identique à ce que nous donne la réflexion spéculative?» Je répondis: «Oui et non; entre le oui et le non, les esprits prennent leur envol, et les nuques se détachent!»» Par la réponse d’Ibn Arabi, on comprend que l’intuition de l’âme, la sensibilité du cœur, la foi sont d’un autre ordre que la raison qui la complète. La foi dépasse la raison, notamment en ce qui concerne la possibilité de l’accès à la sagesse et le rapport à l’invisible, à l’au-delà. D’où le «non». Sans que la raison soit réfutée, d’où le «oui et non».

Dans ce débat se résument tous les enjeux du rapport vital entre la foi et la raison, la logique et le sens. Le cœur, temple de la foi, élève l’âme, la raison, outil dont est doté l’humain, élève la condition humaine. Chacune vise à sa manière l’élévation. L’acte de penser n’est pas opposé à celui de croire. Ils sont complémentaires, ayant pour tâche tous deux de prendre conscience des devoirs et des droits humains, et de les mettre en relation, de manière à garder une perspective objective sur le sens de l’existence. Averroès et Ibn Arabi considèrent que s’ouvrir au monde dans la vigilance est le bon moyen de connaître les créatures: par l’œuvre d’art, on connaît l’artisan, le Créateur. Il s’agit de dépasser les limites et les conditions imposées par la subjectivité. Une vie qui n’est pas basée sur le licite et l’intérêt général est une vie gâchée.
Averroès et Ibn Arabi montrent que non seulement le Coran invite à la connaissance, mais encore qu’il en fait une condition pour que les musulmans soient des hommes exemplaires. Assumer dans le monde nos responsabilités est impératif, en consolidant la foi au Dieu Unique, le Créateur qui, par le Coran, a révélé sa Parole, son dernier avertissement. Le Rappel pour la dernière phase de l’histoire de l’humanité. La pensée d’Ibn Arabi, comme celle de l’Emir Abdelkader, et tous les maîtres de l’Ihsan, est d’actualité; elle aide à faire face à la nécessité de vivre de manière vraie, responsable, juste. Pour Averroès, la raison est essentielle. Pour Ibn Arabi la vraie connaissance concerne l’invisible, l’au-delà, sans nier la valeur du rationnel. La foi et la raison liées devraient permettre de préserver l’être humain de tout acte déraisonnable et illicite. L’accueil de la raison, de l’universel et la recherche du permanent plutôt que l’éphémère, sont des actes clés.

Raisonner c’est accueillir le risque du vivre, l’étrangeté de la vie, de manière responsable, en faisant le lien. Une raison qui n’est pas hospitalière aux secrets du coeur et à l’au-delà du monde, qui ne fait pas le lien, est en rupture avec ce qui est requis de la Révélation et de la condition humaine. La conscience de tout musulman doit être guidée par la crainte de Dieu et la recherche réfléchie du bien commun, telle est la leçon qu’Ibn Arabi et l’Emir Abdelkader et tant de maîtres soufis ont léguée.

Ibn Arabi, conscient du degré spirituel qu’il avait atteint, avait pour souci de maintenir vivant un point de contact entre la raison et la foi, entre le visible et l’invisible. Il s’agissait, pour ce pôle de la connaissance mystique, d’approfondir la foi, afin de rester en communication avec le Prophète (Qsssl). La foi comme acte de confiance et l’acte de raisonner comme comportement que l’on doit prendre pour assumer la vie. Il était un mystique pris par le souci de suivre les traces du Prophète (Qsssl), le modèle par excellence, l’Homme total.
Les nombreux maîtres soufis algériens, maîtres de l’heure, fondateurs et insurgés, à travers les siècles, à l’image héroïque de l’Emir Abdelkader, qui ont combattu pour défendre la communauté, l’éclairer et l’éduquer sur le chemin de la droiture et de l’esprit chevaleresque, ont oeuvré avec abnégation. Ibn Arabi l’Andalou, était l’un deux, sillonnant le Maghreb, échangeant avec ses frères soufis et enseigna à Béjaïa et Tlemcen au XIIe siècle.

Cet héritage spirituel, d’Ibn Arabi à l’Emir Abdelkader, dont le fondement est le Coran, Rappel révélé pour la dernière phase de l’histoire de l’humanité, et la Sunna, première mise en oeuvre, est l’alpha et l’oméga de tout vrai croyant. Source d’inspiration pour garder confiance en soi et forger une société juste, forte et digne, face aux défis éthiques de notre temps.

Mustapha CHÉRIF
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12 mars 2014

Itinéraire du circuit Blois - Chailles - Candé/Beuvron - Chaumont sur loire - Villelouet - Chailles 42 Km en date du 1 Mars 2014

Blois Cande sur bevron chaumont sur loir villelouet chailles blois 41km3

circuit N°6 CAND2 SUR BEUVRON 13 KM CHAUMONT SUR LOIR 20 KM

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